Décéption

En Français, en exercice d' écriture d'invention, on devait écrire un sonnet (2 quatrains, 2 tercets, dernier tercet étant la chute, en alexandrins et en rimes comme ya dans les sonnets! ) en partant de "Quand vous serez bien vieille..." de Ronsard. (le pauvre, j'espère que ça l'embete pas!)
  Après moultes changements, modifications pour diverses raisons (dont celle que je retrouvais pas ma feuille -_-) voici l'oeuvre quasi-finale:

Quand vous serez bien vieux, vous vous souviendrez
De mon ancienne considération, ainsi
Que de mon nouveau dédain à votre égard, puis,
Au coin du feu, vous vous lamenterez, vieux, ridé.

Quand vous serez bien grisonnant et tout fripé
Recourbé et gémissant, vous vous désolerez
Et, cher ami, en vain vous me supplierez
De vous pardonner moqueries et quolibets .

Il m'est bien égal de vous entendre m'implorant,
Car aujourd'hui vous me semblez tellement navrant
Avec vos geignements, vous n'aurez pas mon pardon.

Sachez désormais qu'à mes yeux vous n'êtes plus rien
Et du fond de la tombe, je me moque bien
De savoir si vous vous en voulez, ou non.

(vieux dessin. Pas très élaboré, mais il en fallait bien un!)

Comments

[dourvac'h]

L'échiquier du destin... la vieillesse, ça craint ! Donc, faut pas d'venir vieux ni vieille !!! Entendu... on va bosser à ça tout d'suite !!! Bises.

PS : tes visites me manquent un peu, chère Flo ! J'aime bien les passages souvent inspirants d'amies dessinatrices...